De montmartre à ménilmontant

Publié le par tedycorteux

Cela pourrait faire une chanson, une chanson de Paris, sur un air d'accordéon, mon vieux Léon, d'un bistrot l'autre, de la Pomponnette au bar de la pétanque, ils sont fragiles les écrivains, ils sont de retenue et de sourire, en coup de vent éclat de rire, l'oeil qui s'allume et dans les plis de la grande ville comme des épis cachés ouverts, petits papiers au fond des mots de leur passé dont on devine les histoires, la lumière qui clignote ou qui rayonne à l'improviste, l'enfant rebelle toujours présent quand même triste... ils n'ont pas d'âge entre les plis, et l'air du large passe en contrebande dans le chahut continuel des rues et des ruelles, ils sont sérieux les écrivains de tant de choses qu'on ne voit pas, ils se donnent la main, elles respirent leurs parfums, ils ont des peurs et des attentes et ils sont jolis de rendez-vous, parce qu'un jour, dans leur mémoire, ils ont décidé de ne jamais se rendre....

Publié dans littérature

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E
tu dis comme tu vois, cher écrivain
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