les chemins de traverse

Publié le par tedycorteux

En marchant vers la lumière il fallut redescendre à la cave, nulle bougie, rien que le souvenir du ciel planté comme un clou dans la mémoire, se taire, se terre, et marche encore dans les poussières et les feintes cendres, les charbons et les rumeurs de charbon, des masques, des mots évidés d'évidence putride, des silences à nouveau comme des masques, un jour aux encombrants, un autre aux indigents, et marcher avec son bagage qui prend l'eau. On ne dira rien, on sera grand et sec dans la lumière qui sera froide...on parlera, alors même que la source et le jardin font défaut, alors même que des douleurs, des horreurs, chaque jour, vous clouent le bec, on se taira peut-être.....la ligne de démarcation suit la fonte des glaces, et moi je ne sais plus sur quelle banquise je continue de marcher, rêver peut-être

Publié dans littérature

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